Après les mobilisations massives d’agriculteurs néerlandais contre le plan azote de leur gouvernement l’été dernier, la situation semble plus apaisée aux Pays-Bas. Pour autant, la trajectoire définie par le pays pour réduire les émissions et se conformer aux exigences européennes, n’est pas modifiée.
Beaucoup d'éleveurs s'orientent vers l'utilisation d'un taxi lait pour la distribution du lait au veau. Afin de les accompagner dans cette démarche, le service prévention des risques professionnels de la MSA a mis en place un guide d'achat pour objectiver les critères des agriculteurs.
Cette consultation concerne le projet de décret prévoyant la définition des trajectoires de réduction des émissions de protoxyde d’azote et d’ammoniac du secteur agricole.
Alors que la réforme de l’assurance récolte doit entrer en vigueur au 1er janvier 2023, les éleveurs de ruminants s’inquiètent du recours aux systèmes indiciels, sans compenser les faiblesses actuelles de ces techniques qui selon eux n’évaluent pas correctement les pertes.
En réduisant de moitié la quantité d’ensilage de maïs dans la ration des vaches laitières européennes, on peut économiser l’intégralité du tourteau de soja utilisé par cet élevage.
Tandis que la production laitière demeure globalement peu dynamique dans les grands bassins exportateurs, le Cniel note que la collecte française dépasse légèrement le niveau de 2021 depuis deux mois ». Le prix du lait a poursuivi sa hausse et les charges ont également progressé. L'inflation continue et les prix des produits laitiers continuent de côtoyer les sommets. À noter toutefois : la dégringolade des prix de la poudre maigre.
Les possibles coupures d'électricité cet hiver préoccupent les éleveurs laitiers, qui commencent à s'organiser pour y faire face.
En diminuant la part de maïs dans la ration de ses vaches allaitantes, Jérôme Vaudé a amélioré son autonomie alimentaire. Une stratégie qui lui demande un peu plus de temps et de surface, mais qui lui permet de gagner en autonomie.
« Le principal facteur de réussite en agriculture biologique, c'est la propreté des champs », note Jean-Louis Proust. Désherbage mécanique, rotation, décalage des dates de semis... L'agriculteur nous explique, dans le cadre du Mois du bio organisé en novembre par Bio Hauts-de-France, les leviers qu’ils ont mis en place avec son associé, Denis Faidherbe, sur leur exploitation de grandes cultures.
L’assemblée générale d’Intercéréales, le 22 novembre, a été le lieu de nombreux échanges, notamment sur le sujet de la souveraineté alimentaire. L’interprofession a aussi reconduit Jean-François Loiseau à sa tête, pour les trois ans qui viennent.
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