La production cumulée des prairies permanentes en 2022 est inférieure de 24 % à la période de référence selon le dernier bulletin Agreste Prairies. La douceur et la pluie qui se sont imposées depuis septembre ont permis de compenser une partie du déficit accumulé pendant l'été.

Pousse de l'herbe au 20 novembrePousse de l'herbe au 20 novembre. En rouge foncé/marron : déficit sévère (60 % et moins) ; en rouge : déficit important (75 % et moins) ; en orange : déficit faible (de plus de 75 % à 90 %) ; en vert : normal (de plus de 90 % à 110 %) ; en vert foncé : excédent (plus de 110 %). (©Agreste-Isop-Météo France-Inrae)

« Au 20 novembre 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 24 % à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 », indique Agreste dans son dernier point conjoncture Prairies.

On fait encore pâturer les vaches fin novembre ??Troupeau assorti aux couleurs de l’automne ??#Auvergne #bio #FrAgTw pic.twitter.com/HIVrpYMm1D

— François???? (@GilardF) November 21, 2022

Le déficit se réduit en raison d'une bonne pousse depuis septembre. Les pluies et les températures douces ont permis de rattraper une partie du retard accumulé pendant l'été. « Alors que 12 % de la pousse annuelle a lieu normalement après le 20 septembre, la proportion monte à 22 % cette année », explique Agreste. 

Il existe de grandes disparités selon les régions : le déficit s'élève à 12 % en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté à plus d’un tiers en Paca, Occitanie et Hauts-de-France. « Dans le Grand-Est, le rattrapage automnal a été plus important qu’ailleurs alors qu’en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la pousse automnale a été quasi-inexistante. »